Coaching : stress, surmenage & prise de poids

Un sommeil réparateur et une bonne gestion de son énergie sont des piliers importants pour garder la ligne, au même titre que la nutrition et le sport. C’est un peu la conclusion de cette longue séance de coaching personnalisé pour Nathalie, une lectrice.

Nathalie est un superwoman qui concilie boulot stressant et vie de famille avec un mari et 2 jeunes enfants. Voici son message. Je lui ai demandé un profil détaillé ; elle n’a donc pas lésiné sur les détails et dresse un portrait complet de son état de forme physique :

J’ai 38 ans et besoin de refaire du sport. J’ai 2 enfants et un boulot très prenant. Je n’ai pas de problème de poids mais j’aimerais être plus tonique et moins molle, et trouver un moyen de rester en forme -et aussi de me vider la tête.

Au niveau sport

J’ai toujours été sportive : natation, puis GRS ado à haute dose, après le lycée j’ai fait des arts martiaux (judo et ju jitsu). Avec un peu de squash et de badminton entre amis… Ensuite j’ai tout arrêté quand j’ai eu mes enfants à 32 ans et 34 ans. (NB J’ai tenté le yoga quand j’étais enceinte mais ce n’est pas mon truc, je m’ennuyais et j’avais du mal à concentrer. Pareil pour la course à pied, ça m’ennuie terriblement, à la salle de sport je ne cours jamais).

J’ai repris le sport un peu il y a deux ans, j’avais envie d’un truc collectif mais sans compétition, tout en restant énergique, et comme j’habite à côté de la Marne, j’ai fait de l’aviron le samedi matin. Je trouvais ça crevant mais j’adorais ça… Sauf que depuis l’an dernier j’ai changé de poste. On m’a proposé d’animer une équipe. C’est stressant et j’ai des horaires de dingue. Du coup je ne vois pas beaucoup ma famille, donc je préfère les voir le weekend plutôt que faire des balades en aviron sur la Marne. L’aviron était cher, et souvent au moment de partir le courage me manquait, donc je ne me suis pas réinscrite.

Mais le sport me manque, surtout que je suis assez anxieuse et stressée (insomniaque depuis toujours), et je crois que ça serait bien de suer un peu pour décompresser. Par ailleurs j’ai aussi pris un peu de poids (je me pèse rarement mais je l’ai fait récemment: 56 kg pour 1,63 m alors que j’étais plutôt jusqu’ici autour de 53). Et même si je n’ai pas changé de taille de vêtements je trouve que ça commence à se voir…

Au niveau silhouette

Coté taille de vêtements, je fais du 36 en haut, du 38 en bas. Je n’ai jamais fait de régime. Jusqu’ici j’ai toujours été plutôt mince et tonique, une taille très fine (jusqu’ici du moins ! à présent c’est moins vrai… ), un gabarit plutôt menu même si je suis assez costaud des jambes. Même quand j’avais 18 ans et que je faisais beaucoup de sport je n’ai jamais eu des jambes fines, au contraire j’ai des mollets, des cuisses et des fesses bien présentes. Je pense que dans l’ensemble j’ai une bonne prédisposition génétique : j’ai pris peu de poids pendant mes grossesses et tout perdu tout en un clin d’œil, sans faire de sport, au contraire j’avais tendance à maigrir en allaitant, alors que je mangeais comme quatre, et j’ai allaité longtemps à chaque fois.

Mais depuis que j’ai arrêté le sport je me sens vraiment molle, mon ventre est moins plat, mes cuisses et ma taille sont plus lourdes. Je te mets des photos de moi en collants. La photo ne me met pas franchement en valeur mais c’est tant mieux ! On voit qu’il y a du boulot.

Silhouette de Nathalie

J’ai eu récemment des problèmes de dos (bas du dos) pendant plusieurs mois après avoir peint un plafond chez moi – ça m’a empoisonné la vie, et même si ça va mieux, ça revient de temps en temps – quand je suis très fatiguée ou stressée, ou quand je porte mon sac longtemps. Mon docteur m’a dit que c’était sans doute du aussi à ma vie devenue plus sédentaire, et qu’il faudrait renforcer ma sangle abdominale.

Ma vie quotidienne

Modern momJ’habite dans la banlieue parisienne, je n’ai pas de voiture. Quand je ne suis pas de permanence, j’ai des horaires de boulot assez classiques, c’est-à-dire environ 9h30 – 18h. Le matin je prends mon vélo pour emmener un de mes fils à l’école, puis je gare le vélo au RER et je vais à Paris en transports en commun. Le trajet en tout (maison-boulot) me prend 1 heure, avec 10 mn de vélo.

Ces semaines là je suis en grande partie au boulot, devant mon ordinateur, mais je me déplace aussi à Paris, donc j’ai une vie moyennement sédentaire : je rencontre des gens, je marche à Paris, je prends le métro. Ces semaines là je peux assez facilement aller à la salle de sport de l’entreprise le midi et y passer une heure. Je pense que je peux le faire trois fois par semaine : lundi, mercredi, vendredi.

Le weekend je suis avec ma famille, le plus souvent, on a des journées assez actives : on va souvent dans un parc, et j’ai du me mettre au foot car j’ai deux garçons… Quand il fait beau on fait des balades à vélo sur le bord de la Marne qui a une piste cyclable sur des kilomètres (mes enfants sont petits, 5 ans et 7 ans, mais ils aiment aussi faire du vélo). Ou alors on va voir des expos à Paris et là aussi on marche pas mal, rien que d’aller au RER à pied (15 mn) et en revenir, plus les déplacements à Paris et les jeux dans la rue…

Tout change quand je suis de permanence, c’est-à-dire une semaine sur trois, parfois une sur deux pour des raisons de collègue en congé. La semaine où je suis de permanence, j’ai des horaires de dingue : je commence à 7h du matin, donc je pars de chez moi à 6h. Je pars quand c’est fini, donc je rentre chez moi vers 19 ou 20h, parfois plus tard… Ça dure toute la semaine, mais le weekend aussi avec des horaires un peu plus légers (le samedi je commence à 6h30, je finis vers 13h, le dimanche je bosse seulement l’après midi jusqu’à 19h environ).

Dans mon secteur d’activité c’est très courant de bosser comme ça, on ne compte pas nos heures. En revanche nous avons pas mal de vacances (que je n’arrive pas à prendre depuis que je suis chef ceci-dit). C’est le côté négatif d’un boulot par ailleurs passionnant ! Je ne m’ennuie jamais et j’apprends des choses tous les jours, ce n’est jamais la routine.

Ces semaines là je suis donc totalement naze, je mange avec un lance-pierre et je n’ai pas le temps d’aller à la salle de sport. Ceci-dit je pourrais peut-être y aller en faisant un gros effort le samedi, après avoir fini le boulot, vers 14h.

work lifeCes semaines de perm’ sont très dures pour moi car je suis insomniaque. Le sommeil est très problématique chez moi (si j’ai un dossier stressant je me réveille facilement au milieu de la nuit sans pouvoir me rendormir). Sans compter qu’après ma semaine de permanence je ne prends pas une journée de repos, j’enchaine direct avec une semaine normale. Et j’ai beaucoup de mal à récupérer. Je ne fais pas la sieste le weekend (je n’y arrive pas), je peux juste me coucher tôt le soir. Je crois que je compense sur la bouffe…

Mon alimentation et mon travail

J’ai toujours été plutôt mince et je n’ai jamais trop fait attention à ce que je mange… Même si je n’ai pas une alimentation trop déséquilibrée. Le seul problème aujourd’hui c’est que je dois faire attention à ne pas faire comme mon mari, car je suis devenue beaucoup plus sédentaire. Lui est super super mince et mange tout ce qu’il veut, il adore le saucisson et le chocolat. Il peut en manger car il est naturellement très mince mais aussi très sportif : il ne fait pas de sport à proprement parler mais il va au boulot dans une autre banlieue à vélo soit 45 mn de vélo aller, 45 mn retour, qu’il neige ou qu’il pleuve. Lui aime les apéros rillettes et c’est là que je dois faire attention.

On reçoit un panier de légumes bio chaque semaine et du coup on mange un minimum de légumes. Quand je suis de perm’ c’est lui qui cuisine. Ça n’est pas sa spécialité, donc ça tourne souvent à lentilles ou purée de légumes ou pâtes, avec du jambon, du comté et un fruit en dessert. (On mange très peu de plats transformés). J’ai tendance à craquer sur le saucisson quand je suis crevée, mais le reste du temps je mange correctement. Quand c’est moi qui cuisine je fais des gratins de légumes, des soupes, des purées de légumes, mais aussi des gâteaux le weekend avec les enfants.

Je suis plutôt “salé” que sucré… Même s’il m’arrive de craquer pour une tartine de nutella. Je déteste les bonbons mais j’aime bien le chocolat. De façon générale j’aime bien manger, j’aime les féculents et les légumes cuits. J’ai aussi une affection particulière pour… le pain. Je ne mange pas beaucoup de crudités mais pas mal de fruits de saison. Le weekend je bois facilement un petit verre de vin blanc ou une bière avec mon mari mais rarement plus. Chez nous on essaie d’éviter les aliments mauvais pour la santé – il y a rarement des bonbons, jamais de soda, et peu de biscuits apéro. Même si comme je l’ai déjà dit il y a facilement un saucisson qui traîne ou un pot de rillettes…

J’ai une cantine au boulot, assez dégueulasse il faut bien le dire, même si l’avantage c’est qu’on peut y manger équilibré. Il y a toujours deux ou trois plats au choix, dont des légumes et un poisson, et des crudités en entrée. En temps normal j’essaie de favoriser la volaille ou le poisson, de prendre un mélange de crudités en entrée, et je n’ai pas forcément envie de dessert (les pâtisseries ne me tentent pas, les fruits ne sont pas bio et surtout ils ne sont pas bons). Même si je ne m’interdis rien : de temps en temps je prends des frites ou une pizza. Et quand je suis de permanence, j’en ai parfois envie…

I need a candy barMa principale question concernant mon alimentation, c’est comment gérer les semaines de permanence où je suis épuisée et que du coup j’ai faim et je mange n’importe quoi. Quand je manque de sommeil, j’ai faim tout le temps, et le stress n’arrange rien.

En gros je me lève à 5h30, comme je préfère dormir que manger je ne prends pas de petit déjeuner, ou alors j’avale un bol de céréales, celles des enfants, style chocapic. Donc j’arrive au boulot à 6h45, j’ai la dalle, et je file à la cafèt prendre un café ou un jus d’orange et une tartine beurrée. Ou un gâteau dans le distributeur.

Mais à 11h j’ai de nouveau faim et comme je ne peux pas manger avant 13h à cause de ma réunion de midi j’ai tendance à remanger un truc à la cafèt – parfois juste un café bien sucré, ou un thé à la menthe bien sucré, je crois que j’ai besoin de sucre quand je suis très fatiguée. Quand un collègue me propose un gâteau je ne résiste pas.

Arrivée à la cantine à 13h, j’ai tellement faim et je suis tellement fatiguée après cette longue matinée, plus le stress de la permanence, que j’ai tendance à manger des trucs gras, ou alors le brownie du dessert… Alors que le reste du temps ce genre de bouffe ne me fait pas plus envie que ça.

Ma question est : que manger le matin à mon bureau ? J’ai un biocoop à côté du boulot où je peux facilement aller acheter des aliments sains que je pourrais stocker dans mon placard pour éviter d’aller à la cafèt. J’ai essayé des raisins secs mais je boulotte tout en une matinée. Il me faudrait un truc qui cale et qui ne soit pas trop bon pour m’empêcher de finir le paquet d’un coup.

Par ailleurs je prends du thé ou du café mais je n’ai jamais été accro à ces boissons là… Je m’en passe très bien, et je n’ai jamais eu besoin d’excitant pour tenir le coup, c’est plutôt le côté chaud qui m’attire (et le sucré quand je suis épuisée). J’ai un paquet de tisanes dans mon bureau, je m’en fais de temps en temps.

Je voulais juste préciser que j’ai des allergies alimentaires… Pas graves mais j’évite totalement les pommes, les pêches et les ananas. Donc côté fruits pour un encas je me rabats sur les bananes… Mais je crois que ce n’est pas une super idée. Les noix (noix noisettes amandes etc) je ne peux les manger que lorsqu’elles n’ont pas la peau. Donc pour les snacks du matin ce n’est pas toujours facile…

Ma salle de sport

Pour l’entrainement à la salle de sport de l’entreprise, l’espace se compose de deux salles : une grande salle où il y a des miroirs et des barres de danse classique, elle est parfois occupée par des cours. Je ne vais pas à ces cours car mes horaires sont fluctuants, sans compter qu’on m’a dit que ce sont des cours très pépères et moi j’ai envie d’un truc plus tonique.

En général quand j’y vais je fais du rameur puis du vélo ou de l’elliptique, puis je bosse un peu mes abdos sur un tapis, et pour finir je fais un peu de danse classique sur la barre pour m’étirer et travailler un peu la souplesse. Mais j’avoue que je ne sais pas comment m’y prendre et quoi faire. J’y suis allée aujourd’hui j’ai fait 30 mn d’elliptique à un bon rythme (pas à fond mais pas pépère non plus, à la fin je transpirais bien), et 15 mn de rameur puis 5 mn de barre classique pour les étirements.

Physiquement j’ai toujours eu des jambes musclées et de bonnes fesses (quand j’étais ado tous les médecins disaient que j’étais très musclée des cuisses). En revanche je n’ai pas grand chose dans les bras. Dans l’ensemble, tout ce que je veux c’est avoir un corps plus tonique, plus dessiné, perdre ce bidon qui commence à apparaître (je n’ai jamais eu de bide de ma vie, et là ça commence). Et me muscler pour éviter les problèmes de dos. Par curiosité tout à l’heure j’ai mesuré sur l’elliptique mon pourcentage de masse grasse, ça tourne entre 24.5 et 25.5, je n’arrive pas à avoir la même mesure à chaque fois.

Ma réponse

Nathalie,

Ma première impression après avoir lu ton profil détaillé est que tu n’as pas pris du poids à cause d’une alimentation mal adaptée ou d’une inactivité. Tu manges bien et tu te bouges déjà beaucoup, et ce dans tous les domaines de ta vie, tu es une vraie ‘superwoman’.

Je vais te donner des suggestions de programme de gym et de petits changements au niveau alimentation, mais ma première impression est que cette petite prise de poids que tu décris est surtout liée au stress et au surmenage.

4 pilliers

La priorité : dormir plus & mieux, réduire ton stress

Le fait de prendre un peu de ventre alors que d’habitude tu as toujours eu la taille fine est un signe. Vu ton âge, il ne peut pas déjà s’agir des premiers symptômes de la pré-ménopause ; la prise de poids à cet endroit est avant tout liée au stress. L’état de stress et le manque de sommeil produisent un cocktail d’hormones qui favorisent la graisse abdominale. Effectivement, tu as de bonnes prédispositions génétiques pour être mince et une silhouette naturellement galbée. Mais même avec un bon équilibre alimentaire/sportif et une bonne génétique, ton rythme de travail intense est tel qu’il finit par te porter physiquement préjudice.

Les effets du stress

Au niveau sport

Tu as raison, le sport pourra certainement t’aider à décompresser. Ce que tu fais actuellement (vélo, elliptique, rameur, abdos, étirements) est déjà bien, surtout qu’après avoir lu ton profil il est clair que tu n’es pas du genre à te la couler douce. Tu te dépenses déjà bien dans tes séances actuelles. Pour varier et pour t’améliorer, il faudrait incorporer un peu de renforcement musculaire/musculation, d’Interval Training et de gainage pour renforcer ta ceinture abdominale et ton dos. 3 fois par semaine, lundi, mercredi vendredi, comme tu le proposes, c’est très bien.

Pourquoi ne pas essayer occasionnellement les cours collectifs proposés, même s’ils te paraissent trop pépères ? S’il y a des cours de type Pilates, cela pourrait être bénéfique pour tes problèmes de dos et ta posture. Mais j’avoue que ce type de cours ne te plaira probablement pas si tu détestes être trop immobile, allongée sur un tapis.

Effectivement, durant les semaines de permanence, au niveau sport, c’est mission impossible. Se forcer à y aller le samedi après le boulot serait vraiment too much je trouve. De plus, en cas de surmenage, une heure de sommeil en plus est beaucoup plus bénéfique pour la ligne qu’une heure de sport. Durant ces semaines, le sommeil doit passer en priorité, avant toute activité physique. Et effectivement, compenser l’absence de sport par de multiples “mini-breaks” pour te dégourdir les jambes.

Si tu as 20 minutes voir une petite demi-heure à toi le samedi ou le dimanche, tu peux faire une mini-séance “power yoga”. Je sais que le yoga n’est pas ton truc, mais voici des exemples de séances un peu actives et pas trop mollassonnes sur Youtube: Fitness Master class Power Yoga, Jillian Michaels: Yoga Meltdown Level 1, Morning Yoga Flow, all levels, 20min Energizing Vinyasa Yoga Flow.

À propos de ton mari

Même s’il ne sait pas très bien cuisiner, il faut continuer à le laisser faire au maximum et l’encourager sans critiquer. Pour pouvoir maintenir ton rythme, plus il aide, mieux c’est. Laisse-le se débrouiller. Les lentilles, les purées de légumes qu’il fait, c’est très bien. Pour ses plats de pâtes, peut-être lui faire acheter des pâtes complètes riches en fibres à la place des pâtes blanches.

Peut-être aussi lui faire remarquer qu’abuser sur la charcuterie est déconseillé, même quand on est sportif et mince. (Cf. des articles du style Charcuterie et cancer colorectal : le lien est prouvé)

Au niveau alimentation en général

Tes craquages occasionnels sur le saucisson ne constituent pas d’énormes entorses à ton équilibre alimentaire. De plus, selon moi, pour la ligne, il est moins préjudiciable de craquer sur des aliments gras & protéinés que sur des aliments gras & sucrés. Comme tu n’es pas très branchée “sucré”, tu évites déjà pas mal de choses.

Mais idéalement, il faudrait tout de même essayer de manger moins de charcuterie en général. Par exemple remplacer une partie de ce genre d’aliments par des aliments à base de poissons gras, sources de bonnes graisses : rillettes de hareng, de saumon, sardines, etc. Les oméga-3 contribuent au bon fonctionnement du cerveau et sont avantageux pour trouver le sommeil.

Lors des semaines de permanence

Au niveau du petit déjeuner lors des semaines de permanence, évite tout aliment sucré. En cas de manque de temps, un petit déjeuner pas très complet mais rapide : environ 25 amandes blanches, non salées et non sucrées. Ou une autre idée, plus protéinée : un pot de 250 grammes de fromage blanc ou de yaourt de soja/brebis/chèvre bio non sucré, avec un peu de flocons d’avoine pour avoir quelque chose de vraiment consistant.

Si tu peux te procurer facilement des noix, noisettes sans peaux (peut-être un gros paquet de ces variantes adaptées à tes allergies dans un magasin spécialisé ou sur le net ?), ce sont de vrais alliés en tant que snacks. Certes, ils ne te donneront pas le ‘coup de fouet’ du sucre, mais le coup de fouet du sucre ne dure jamais longtemps et ne fait qu’alimenter le besoin en plus de sucre. Si le besoin de féculents/glucides se fait ressentir, privilégie au maximum les glucides complets genre pain complet bien foncé, cracottes Wasa (mais la variante riche en fibres), galettes de riz/quinoa/céréales (les variantes complètes).

Au niveau fruits, c’est vrai que les bananes font partie des fruits les plus sucrés et les plus caloriques, mais mieux vaut une banane qu’un gâteau de distributeur. Le fructose de la banane distribue une énergie qui sera mieux répartie et mieux utilisée par rapport au sucre blanc des confiseries. Sinon, quand ce sera la saison, les fraises et framboises font partie des fruits les moins caloriques.

Pour des options encore plus “low-calorie”, opte pour des légumes crus faciles à transporter : tomates cerises, mini-concombres, mini-carottes, radis achetés déjà lavés et triés. Pour les rendre un peu plus “fun”, on peut les servir en les trempant dans un petit pot d’houmous, un type de pâte à base de pois chiches et de sésame qu’on trouve parfois toute faite au rayon frais. Ou comme alternative, un guacamole déjà préparé. Même si ce genre de préparations toutes faites ne sont pas idéales, si cela permet de manger des légumes qu’on rechigne à manger crus “sans rien”, pourquoi pas.

Effectivement les fruits secs au niveau énergie sont utiles en cas d’effort physique mais généralement trop riches en sucres et denses en calories pour le bureau. Les tisanes, c’est très bien, très bien que tu n’abuses pas sur le café et le thé.

Au niveau gestion du stress / insomnie

Healthy sleep

Je ne suis pas experte à ce niveau, mais cet aspect m’apparaît au fond plus important que le reste (nutrition et sport) car tu sais déjà quoi manger / quoi éviter et tu te bouges déjà. Quand on vit sans voiture (moi non plus je n’en ai pas), on se bouge forcément un minimum.

J’ai l’impression que tu te donnes souvent à fond et que tu en fais beaucoup. Par exemple, la longueur de ton message est assez révélatrice de cette volonté de beaucoup donner et de vouloir bien faire. Peut-être qu’une des clés est d’essayer un peu de “t’économiser”, d’être plus “radine” de ton énergie qui est précieuse.

Tout type de stress n’est pas négatif, au contraire c’est bien d’avoir un boulot passionnant avec du stress positif qui fait avancer. Mais plus on pose certaines limites, plus on délègue, plus on devient “radine” de son énergie personnelle, plus on peut contre-carrer le stress négatif qui lui est très vite exténuant.

How to relax

Je ne veux pas non plus dire par là qu’il faudrait commencer à faire de la méditation ou aller voir un sophrologue ; je comprends parfaitement que ce genre de trucs ne te branchent pas du tout. Et effectivement, comme tu le dis, faire plus de sport et suer est un bon moyen de décompresser. Mais peut-être aussi tout simplement planifier plus de jours de vacances, pris à l’avance, pour éviter de trop “tirer sur la corde” ?

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Commentaires

  1. a écrit

    Super article comme d’habitude Élise :-))
    Je me reconnais pas mal dans la description de Nathalie. J’ai fini par suivre des cours de sophrologie le samedi après-midi: ça m’endors, enfin, ça me mets en état de veille, et je ressors de là requinquée. La nuit suivant je dors mieux, le lendemain (dimanche) je suis beaucoup moins stressée et la nuit de dimanche à lundi est ma meilleure nuit… Avant qu’un nouveau cycle ne reparte quand je retourne au boulot et que je me réveille à nouveau à 3 ou 4h du matin :-/ Bref. Miser sur de la détente “lourde”, ça aide! (Je fais aussi du sauna régulièrement, ça aide aussi) bon courage à Nathalie!!!!

    • a écrit

      Merci pour ton témoignage Anne ! Ça a l’air quand même vachement efficace la sophrologie !

  2. Alex a écrit

    Merci infiniment pour cet article.
    Cela vous semble peut-être évident, Élise, mais je n’avait jamais fait le rapprochement entre ma récente prise de poids (située, chez moi aussi, au niveau du ventre alors qu’auparavant, je n’ai jamais eu de prédisposition de ce genre) et une vie devenue bien plus oppressante depuis l’arrivée de mon deuxième enfant et de nouvelles responsabilités professionnelles. Je ne cesse d’ajouter des activités, des cours et des footings au sein d’une vie déjà bien remplie alors qu’il serait peut-être souhaitable que je me repose un peu – tout simplement. Merci d’indiquer cette piste qui me semble effectivement très pertinente.

    • a écrit

      Bonjour Alex, en fait cela me semble “évident” surtout car je serais complètement incapable de suivre le rythme de Nathalie ! (Et ce même sans enfants, alors avec deux enfants, ce serait entrer dans la quatrième dimension, il me faudrait des supers pouvoirs ! Je suppose que les supers pouvoirs sont un truc secret de mamans ! :)

      Dans le milieu du fitness, on dit souvent “Recovery and rest are the best supplement on the market” (“la récupération et le repos sont les meilleurs suppléments du marché”), pour dire qu’au fond on peut acheter tous les compléments alimentaires et vitamines possibles, le repos, le plus important, est gratuit.

      Mais c’est vrai que c’est pas évident de choisir le “moins” au lieu du “plus” quand comme Nathalie on est habituée à mener une vie bien remplie qui a aussi pleins de bons côtés (job passionnant, promotions professionnelles etc.)

  3. a écrit

    Quelle femme courageuse, en plus sa silhouette est très bien et son rapport taille/poids aussi !

    Je ne travaille pas encore et je n’ai pas encore d’enfant ! j’ai beaucoup de temps pour faire du sport alors j’en profite !

    Le sommeil c’est super important pour moi ! Si je n’ai pas 8 heures de sommeil par nuit, je peux avoir mal à la tête toute la journée donc je me couche en fonction de l’heure à laquelle je me lève le matin.

    Je garde tes conseils de côté quand le moment sera venu mais il est clair que je ne serai pas autant débordée (enfin j’espère!) :)

    • a écrit

      Oui d’accord avec toi, Nathalie a déjà une jolie silhouette ; comme elle dit, elle a envoyé des photos qui ne mettent pas en valeur… Mais avec une autre pose et un autre éclairage, ce serait probablement des clichés complètement différents !

  4. Nathalie a écrit

    Bonjour, ici Nathalie… merci à Elise qui m’a fait découvrir que la solution n’était peut être pas plus de sport, mais moins, ou du moins… mieux.
    Pour le côté “superwoman”, je pense que quand on a des enfants on se découvre des ressources insoupçonnées. Par exemple qu’on peut travailler en ayant dormi 3 heures deux nuits de suite. On ne se pose pas la question, on est pris dans le flot, et la fatigue devient un état normal. Mon boulot est important pour moi, donc je ne veux pas le lâcher pour un truc moins intéressant. Mais à trop charger la barque on s’oublie un peu… et au bout d’un moment le rythme de fou a des effets pervers : insomnie, stress, graisse abdominale… voire burn out.
    Je retiens donc les conseils d’Elise et aussi la solution “sophrologie” de Ladylama… ça ne m’a jamais attirée mais si ça m’aide je n’ai rien contre !

  5. Marie-hélène a écrit

    Super réponse Elise, pour Nathalie qui a d’elle même tiré des conclusions sensées et facilement applicables pour stopper sa course vers le burn-out. (Le mot économise toi, sois plus radine de ton énergie m’a beaucoup plus.) vacances planifiées aussi avec rêverie, hammam, siestes et adieu le petit bidou mignon !
    Encore beaucoup de justesse et de pertinence dans “ton coaching personnalisé”, bravo !

    • a écrit

      Merci ! J’essaie de faire de mon mieux ! -Enfin bon, si j’avais un job comme Nathalie, je ferais déjà beaucoup moins souvent la maline sur mon blog :)
      Bon programme ! Un programme qui plairait sûrement à pas mal de gens pour perdre leur petit bidou :)